Cette opération de modernisation, pilotée par Airports of Mauritius (ATOL) et évaluée à cinq millions de roupies mauriciennes, témoigne de la volonté des autorités de l'île de maintenir sa compétitivité dans un secteur touristique hautement concurrentiel. Au cœur de cette démarche figure le remplacement intégral de la moquette du terminal, installée lors de l'inauguration de l'infrastructure en 2013.
« L'état de dégradation avancée de nos sols compromettait l'image que nous souhaitons véhiculer de Maurice », reconnaît avec une franchise notable Lormus Bundhoo, directeur général d'ATOL. « Cette rénovation s'imposait pour rester à la hauteur des standards internationaux que nos visiteurs sont en droit d'attendre. »
Le choix s'est porté sur un revêtement haut de gamme, conçu aux Pays-Bas selon les dernières innovations en matière d'aménagement aéroportuaire. Cette moquette nouvelle génération, assortie d'une garantie décennale, ambitionne de conjuguer esthétisme et fonctionnalité : amélioration du confort acoustique, résistance renforcée aux agents pathogènes, facilité d'entretien et durabilité accrue.
Consciente des désagréments que ces travaux peuvent occasionner, la direction d'ATOL s'emploie à limiter les perturbations pour les voyageurs tout en présentant ses excuses pour les éventuels inconvénients. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus vaste de valorisation du patrimoine mauricien, l'aéroport constituant bien souvent la première et dernière impression que conservent les visiteurs de leur séjour dans l'archipel.
Pour Maurice, dont l'économie repose largement sur l'attractivité touristique, chaque détail compte dans la bataille que se livrent les destinations de l'océan Indien pour séduire une clientèle mondiale toujours plus volatile.